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Lolita Lempicka appelle les étudiants de mode à bannir les fourrure des podiums

La créatrice se joint à PETA pour inciter les élèves des écoles de mode françaises à ne pas accepter les pots-de-vin de l’industrie de la fourrure

jattikokoiset-naalit-9 | Oikeutta eläimille | CC BY 2.0 

Paris – L’avenir de la mode repose sur les matières respectueuses des animaux et de l’environnement, et la fourrure animale n’y a pas sa place : voici le message que la créatrice Lolita Lempicka diffuse aujourd’hui aux créateurs de demain, dans une lettre ouverte publiée dans Paris Match aujourd’hui. Végane et engagée depuis longtemps, la créatrice appelle les élèves des écoles de mode à rejeter les offres des producteurs de fourrure qui les poussent à utiliser des peaux animales, sponsorisant leurs collections en échange – une technique couramment utilisée par cette industrie cruelle, dépassée aujourd’hui par le nombre de matières sans-cruauté disponibles.

© iStock.com/pum_eva

Comme le rappelle la créatrice dans sa lettre, chaque morceau de fourrure provient d’un individu tué avec des méthodes douloureuses après une existence pleine de souffrance et de terreur, confiné dans une cage minuscule. Même dans les pays « Origin Assured » (« Origine assurée », un label délivré par la Fédération internationale de fourrure, censé garantir le traitement éthique de ces animaux), des enquêteurs ont révélé quedans ces élevages producteurs de fourrure, les animaux étaient victimes de négligences, de malnutrition et de plaies béantes. Récemment, une enquête menée en Finlande a révélé que des renards étaient élevés sélectivement pour atteindre un poids énorme, afin que leurs peaux soient plus grandes et rapportent plus d’argent.

« Heureusement, pour réussir dans le monde de la mode, nul besoin de contribuer au traitement barbare des animaux dans l’industrie de la fourrure ! » écrit Lolita Lempicka. « Les matières écologiques, durables et véganes sont en plein essor et les créations sans peaux animales ont leur place dans les défilés de mode partout dans le monde, ce qui signifie clairement qu’il est possible d’être audacieux, novateur et de réussir dans ce milieu sans participer à la maltraitance d’êtres innocents. »

La créatrice cite aussi le cas de Gucci, qui a récemment rejoint d’autres grand noms de la mode (tels qu’Armani, Calvin Klein et The Kooples) en bannissant la fourrure de ses collections.

Près de 32 000 personnes ont déjà signé l’appel de PETA au gouvernement français à interdire la production de fourrure en France, et l’opinion publique se tourne très clairement en faveur du respect du bien-être animal et contre les industries qui les exploitent.

Pour plus d’informations sur nos campagnes, rendez-vous sur PETAFrance.com.